Une malédiction et un soleil

Le soleil ce leva apportant avec lui les premiers rayons de soleil. Ces rayons chauds réveillèrent délicatement la jeune Shuin. Suite à cette bonne nuit de sommeil elle se sentait prête à passer une merveilleuse journée. Que pourrait-elle bien faire aujourd’hui ? La question fut vite répondu lorsqu’elle ouvrit la fenêtre et qu’elle perçue l’air doux mélanger a la chaleur du soleil qui vinrent caresser sa peau.

- Par un si beau temps il n’y a rien de mieux que de jouer au parc !

Elle adorait passer du temps au parc du centre pour s’amuser avec quelque autre mages de son âge puisque de toute façon elle n’avait jamais rien à faire. Elle hésita tout de même un moment en pensant à certaine personnes qui s’amusait à l’écœurer elle et les autres. Elle choisi cependant qu’il valait mieux y aller puisque les chances de les croisée était plutôt faible. Après s’être habiller d’une petite robe rose et s’être coiffer en prenant bien soin de mettre ses grande boucle, elle sortit et se dirigea en toute hâte vers le parc. Sur le chemin elle croisa quelques mages qu’elle n’appréciait pas dutout et ils en profitèrent pour l’intimider un peu. Comme a son habitude elle baisa la tète et ne répondit pas a leurs insultes. Elle détestait les conflits et préférait donc ne pas réagir en souhaitant qu’il la lâche rapidement. Après une dizaine de minutes ils la lâchèrent enfin et elle continua alors son chemin vers le parc, mais de façon bien moins enjoué.

*Pourquoi se moquent t il toujours de moi? Ils sont vraiment trop bêtes, un jour je leur ferai payer. *

Elle sentait encore cette peur qui la mordait lorsqu’elle les rencontrait lorsqu’elle arrivât enfin au parc. A sa grande déception elle ne reconnue personne au par cet décida donc d’aller se balancer seule. La journée qu’elle aurait crue superbe en voyant le soleil du matin se présentait de moins en moins bien. La journée avança et personne ne se présenta. Elle alla donc s’installer sur une branche d’arbre afin de s’y reposer tout en observant la nature qui l’entourait. Au loin elle aperçut un homme s’approcher, mais celui-ci était loin d’être normal. Il avait deux grandes ailes grises accroché à son dos. Shuin contempla ces ailes pendant un long moment en se disant qu’elle aimerait aussi en avoir pour se sentir libre. Son attention était désormais uniquement dédiée à cet homme qu’elle n’avait jamais vu. Ce qu’elle vue par la suite fut des plus surprenant partout ou marchait cet homme un grand cercle d’herbe mourrait autour de lui. Elle frémissa un peu en voyant cela surtout parce qu’il se rapprochait de plus en plus d’elle. Elle continua tout de même à l’observer lui et ses grandes ailes si majestueuses. Tout comme elle il semblait apprécier la douce caresse que leur offrait le soleil. C’est alors qu’un étrange événement ce produisit, un banc complet d’oiseau moururent autour de l’homme. Au début elle fut extrêmement effrayer.

*Quel genre de pouvoir peut faire autant de mal en si peu de temps et pourquoi s’en prend t-il a d’innocents oiseaux?*

Elle sentait un certain dédain envers lui monter en elle en pensant à ce qu’il venait de faire. Cependant elle fut aussi témoin de ca réaction. Pourquoi pleurait t-il? Avait t-il vraiment voulu du mal a ces oiseaux ou était ce un accident? Il semblait souffrir énormément et elle en fut maintenant convaincue, tout cela n’était qu’un accident. Elle descendit alors de l’arbre et se dirigea lentement vers lui. En s’approchant elle eu quelque difficulté à supporter la scène. Ce champ d’oiseaux mort lui faisait vraiment peur et elle commençait à douter de son choix. Elle s’arrêta donc un peu avant les premiers cadavres. Elle prit son courage à deux mains et dit.

-C’est … C’est toi qui a fait ca ? euh Je veus dire tu … tu ne devrais pas rester la c’est sale de rester parmi ces oiseaux.

Elle prit une seconde pour réfléchir. Il était évident qu’il souffrait et qu’il était sous le choc elle décida donc d’essayer de le réconforter.

-C’est pas de ta faute tout ca ne t’en fais pas. Moi… moi c’est Shuin et toi?

Elle semblait en contrôle de la situation ne cédant pas à la peur qu’elle ressentait puis elle décida de s’approcher un peu plus de lui en fessant bien attention de ne pas piller sur un cadavre.

Désespoir : Nom masculin définissant un abattement, une perte d’espérance pouvant engendrer de la détresse et un profond accablement…

Ce mot définissait bien l’état dans lequel il se trouvait à ce moment là. Et pourtant… il avait déjà vécu pire. Il avait déjà tué des vies humaines, il avait déjà tué son village entier en commençant par ses parents. Mais peut importe si c’était pire ou pas, un petit événement comme celui là pouvait faire office de goûte d’eau qui fait déborder le vase. C’en était trop. Il souffrait trop et avait trop fait souffrir. Une ombre grandissait dans son cœur, ombre qui, il le savait l’étoufferait un jour, l’emmenant peut-être dans la noire profondeur de l’abysse. L’espoir était vain, la malédiction n’arrêterait jamais.

Mais à quoi s’attendait-il ? À ce qu’un jour tout revienne à la normale. À ce qu’il revoit sa très chère mère, son père et tous ceux du village ? S’attendait-il à sortir un jour d’Arkhania ? Gardait-il toujours au fond de lui une minuscule lumière d’espoir comme quoi un jour il ne tuerait plus… comme quoi son pouvoir s’épuiserait ou qu’il arriverait à le contrôler ? Non… bien sûr que non… qu’attendait-il ? Que voulait-il prouver en gardant espoir ? Tout ne pouvait qu’empirer, se dégrader, il en était persuadé.

Désespoir… un désespoir aussi noir que pouvait l’être l’homme le plus cruel au monde… aussi noir que le cœur d’Adolf Hitler, que l’âme de Pinochet ou de Napoléon. Un désespoir qui, peut-être finirait par le transformer en un de ces hommes pour qu’enfin son pouvoir puisse lui être utile. De toute façon, même s’il y avait pensé et repensé, jamais il ne trouvait quelque chose d’utile à faire avec cette malédiction. Tuer des gens qui ne méritaient pas de vivre ? Peut-être… s’il ne considérait pas la vie comme le plus précieux des cadeaux et s’il pouvait sortir d’ici… peut-être.

Et alors… que lui restait-il à faire ? Maintenant qu’il voyait, alors qu’il était entouré du corps de ces milliers d’oiseaux, qu’il ne pourrait jamais changer, alors qu’il prenait conscience que la seule vie qu’il faudrait sacrifier pour sauver celle des autres… était la sienne…

Michael relava brusquement la tête. Il regardait droit devant lui, là exactement où se trouvait Shuin, sans pour autant qu’il ne la remarque. Il ne voyait plus rien. Tout était blanc autour de lui, comme une brusque illumination qui venait résoudre tous ses problèmes. Pourquoi n’y avait-il pas pensé avant ? C’était si simple et il n’y avait même pas pensé. Il n’avait qu’à s’ôter la vie et tout serait réglé !

Sur son visage vint s’installer le soulagement d’une éventuelle libération. Il était devenu euphorique rien que d’y penser. Il allait pouvoir s’en sortir, il pouvait encore venger ceux que sa malédiction avait tués.

Il se leva, toujours aveugle de la fille qui lui faisait face. Non loin du parc s’élevait un mur gigantesque. Bien sûr, ce dernier ne servait pas à grand-chose. D’autant plus qu’une porte était facilement repérable et elle n’était même pas verrouillé. Cependant, les pensionnaires savaient que franchir cette porte pouvait signer leur arrêt de mort. De l’autre côté du mur était installé un limiteur géant qui pouvait tuer un sorcier si ce dernier se retrouvait complètement dépourvu des ondes qui alimentaient son pouvoir. Oui ! C’est ainsi qu’il perdrait la vie : En neutralisant cette horrible malédiction et en y perdant la vie en même temps. Il se mit donc à marcher droit vers le mur, busculant la fille sans même s’en rendre compte. C’était bientôt terminé, bientôt il ne souffrirait plus, bientôt, il ne tuerait plus. Ces oiseaux n’auront pas été tués pour rien, ils auraient perdu la vie pour lui faire comprendre que la seule façon de sauver les âmes qu’il avait tuées était de se tuer lui-même.

[HRP: Désolé pour le temps que j'ai mis ^^']